BORIS VIAN
I PROFETI HANNO IL GRANDE TORTO DI AVERE SEMPRE RAGIONE
livre des textes des Chansons de Boris
Vian traduites en japonais - 2022 fb/bv J'aime ce qui n'a pas de sens, ça réveille les cellules du cerveau La fantaisie est un ingrédient nécessaire dans la vie l'automne à pékin - 1947+1956 - fb/bv |
BORIS VIAN |
Je vous assure qu'être un concombre, c'est un sort affreux
Il n'y a rien au monde qui soit plus sombre et moins glorieux
On finit nos jours sur des tables
coupés en petits morceaux, salés, poivrés
Les Autres Ecrits sur le jazz (autres par rapport aux Chroniques de jazz, déjà publiées) constituent une des plus impressionnantes productions littéraires de Boris Vian, stupéfiante par la jeunesse et la science qui s'y expriment à propos de tous les grands événements jazziques, confondante par son ampleur puisque deux volumes suffisent à peine à les réunir. Une somme sur le jazz.
Ho avuto una vita movimentata sono pronto a ricominciare |
je distingue les génies doués et les génies pas doués. "le génie est une longue patience", c'est une réflexion de génie pas doué. nagram.chez-alice.fr BORIS VIAN SAPEVA SUONARE ANCHE CON UNA MANO SOLA .
que reste-il de nos amours ? |
eterno boris vian |
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Boris Vian è stato un autentico genio, uno di quei personaggi dall’intelligenza contorta ma trasparente, con il senso del dissacrante e un’ironia che sa graffiare e smuovere il pensiero del lettore libero-news.it
En haut des cimes on se rend compte que la neige, le ciel et l'or
ont la même valeur
bv sans le jazz, la vie serait une erreur
senza jazz la vita sarebbe un errore
Machine à confesser - lithographie BORIS VIAN |
le déserteur - il disertore
testo di Boris Vian - musica di Boris Vian e Harold Berg 1956 Incisa in Lindbergh - Lettere da sopra la pioggia di Ivano Fossati, 1992 - ivano fossati si ritira dalla musica live con un concerto nel 2012 -
La canzone è stata scritta ai tempi della guerra
di Indocina ma in breve è divenuta un
manifesto contro la presenza coloniale francese nell'Algeria
che lottava per la propria libertà.
https://youtu.be/gjndTXyk3mw
-
bv canta le déserteur
https://youtu.be/N5_vcVq_vSE -
boris vian
https://youtu.be/rya6935J-u0
-
https://youtu.be/z5pz81k5cbg
- https://youtu.be/rya6935J-u0
- ivano fossati
https://youtu.be/tU65q_H8vPQ
- gino paoli
dettaglio manoscritto da fb/bv | |||
le déserteur
Qu'elle est dedans sa tombe
> |
Quand j'étais prisonnier
On m'a volé ma femme
Que je n'aurai pas d'armes
et QU'ILS POURRONT TIRER *** |
In piena facoltà
Quand'ero in prigionia
> |
Vivrò di carità
io armi non ne ho
*** da traduzione di luigi tenco :
... Lontano me ne andrò |
*** Quand "Monsieur le Président" devient "Messieurs qu'on nomme grands", quand "prévenez vos gendarmes que j'emporte des armes et que je sais tirer " devient "prévenez vos gendarmes que je n'aurai pas d'arme et qu'il pourront tirer", les politiciens deviennent paroliers. Entre Indochine et Algérie, Mouloudji et Boris Vian agiteront le drapeau blanc, mais leur chanson (reprise entre autres en pleine guerre du Vietnam par les américains Peter, Paul and Mary), ne désertera jamais la mémoire collective. bnet.chez.com Prévenez vos gendarmes Que je serai en arme Et que je sais tirer
Paroles de Boris VIAN, musique de Harold BERG et Boris VIAN (1950).
Chanson interdite pendant la guerre d'Algérie. Il est à noter que VIAN changea les deux derniers vers de sa chanson en "Que je n'aurai pas d'arme ||
Et qu'ils pourront tirer." Une modification qui permit à la chanson d'être publiée .
Le déserteur de Boris Vian a été écrit dans le contexte de la guerre d'Indochine, une guerre coloniale française.
Notons d'autre part que dans sa version initiale, cette chanson se terminait par ces vers
: pssst.qc.ca/forum
Ecrite en février 1954 mise en musique par Harold Berg, compositeur de jazz, elle est largement diffusée. En l'écrivant Boris Vian pensait peut-être à la guerre d'Indochine, sûrement à la guerre en général qu'il a toujours dénoncée. Sa lettre au président est d'ailleurs davantage une complainte qu'une provocation : le déserteur a perdu ses frères et son père. La guerre, il ne veut donc pas la faire . En 1955, Paul Faber, conseiller municipal de Paris, obtient son interdiction de passage sur les ondes. Une censure à laquelle Boris Vian répondra avec son ironie habituelle :
«
Ma chanson n'est nullement
antimilitariste mais, je le reconnais, violemment
procivile. »
Il était antimilitariste Il a écrit Le Déserteur et une chanson sur le commerce des canons Le Petit commerce, ce qui lui a valu une réputation de contestataire. br-online.de
fera scandale pendant la guerre d'Algérie
avant d'être reprise souvent par la suite: elle fait
aujourd'hui partie du patrimoine de la chanson
française ...
....Oui, cher Monsieur Faber, figurez-vous, certains militaires de carrière considèrent que la guerre n'a d'autre but que de tuer les gens. military.ch
c'est un mot dangereux; on ne devrait pas se vanter d'avoir fait la guerre, on devrait le regretter - un ancien combattant est mieux placé que quiconque pour haïr la guerre. Presque tous les vrais déserteurs sont des "anciens combattants" qui n'ont pas eu la force d'aller jusqu'à la fin du combat. Et qui leur jettera la pierre ? Non. si ma chanson peut déplaire, ce n'est pas à un ancien combattant, cher monsieur Faber. membres.lycos.fr/mocnancy/presentation/citatext.html
Boris Vian,
Lettre ouverte à Monsieur Paul Faber, conseiller municipal (1955) ne cherchez pas l´insulte où elle n´est pas et si vous la trouvez, sachez que c´est vous qui l´y aurez mise. je dis clairement ce que je veux dire ; et jamais je n´ai eu le désir d´insulter les anciens combattants des deux guerres, les résistants, parmi lesquels je compte bien des amis, et les morts de la guerre - parmi lesquels j´en comptais bien d´autres. Lorsque j´insulte (et cela ne m´arrive guère) je le fais franchement, croyez-moi. Jamais je n´insulterai des hommes comme moi, des civils, que l´on a revêtus d´un uniforme pour pouvoir les tuer comme de simples objets, en leur bourrant le crâe de mots d´ordre vides et de prétextes fallacieux. Se battre sans savoir pourquoi l´on se bat est le fait d´un imbécile et non celui d´un héros ; le héros c´est celui qui accepte la mort lorsqu´il sait qu´elle sera utile aux valeurs qu´il défend. Le déserteur de ma chanson n´est qu´un homme qui ne sait pas ; et qui le lui explique ? Je ne sais de quelle guerre vous êtes ancien combattant - mais si vous avez fait la première, reconnaissez que vous étiez plus doué pour la guerre que pour la paix ; ceux qui, comme moi, ont eu 20 ans en 1940 ont reçu un drôle de cadeau d´anniversaire. Je ne pose pas pour les braves ; ajourné à la suite d´une maladie de coeur, je ne me suis pas battu, je n´ai pas été déporté, je n´ai pas collaboré - je suis resté, quatre ans durant, un imbécile sous-alimenté parmi tant d´autres - un qui ne comprenait pas parce que pour comprendre il faut qu´on vous explique. J´ai trente-quatre ans aujourd´hui, et je vous le dis : s´il s´agit de défendre ceux que j´aime, je veux bien me battre tout de suite. S´il s´agit de tomber au hasard d´un combat ignoble sous la gelée de napalm, pion obscur dans une mêlée guidée par des intérêts politiques, je refuse et je prends le maquis. Je ferai ma guerre à moi. le pays entier s´est élevé contre la guerre d´Indochine lorsqu´il a fini par savoir ce qu´il en était, et les jeunes qui se sont fait tuer là-bas parce qu´ils croyaient servir à quelque chose - on le leur avait dit - je ne les insulte pas, je les pleure ; parmi eux se trouvaient, qui sait, de grands peintres - de grands musiciens ; et à coup sûr, d´honnêtes gens. Lorsque l´on voit une guerre prendre fin en un mois par la volonté d´un homme qui ne se paie pas, sur ce chapitre, de mots fumeux et glorieux, on est forcé de croire, si l´on ne l´avait pas compris, que celle-là au moins n´était pas inévitable.
http://paginas.terra.com.br |
avant d'avoir connu
et moi je vois la fin
je voudrais
pas crever .
IO NON VORREI CREPARE
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Fais-moi mal
Fammi male Johnny, Johnny, Johnny
LE
POLITIQUE frmusique.ru - echolalie.org parolesonline.com - lieucommun.com
La mort n'est pas drôle parce qu'on n'en a jamais fait quelque chose de drôle et parce qu'elle ne supporte pas la répétition
*
*
beaucoup
mais avec intérêt *
raccolta frmusique.ru testi .zip
testi boris vian in francese
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Je bois
Ne vous mariez pas
NON SPOSATEVI RAGAZZE
AVETE VISTO UN UOMO NUDO
GRATTARSI I CAPELLI
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A tous les
enfants
qui sont partis le sac au dos
qui ont pleuré le sac au dos ni de bronze qui devient vert
sous la morsure aiguë du temps
soudain griffé d'un coup de feu
où sur un corps qui va tomber les pieds au chaud, sous leur bureau
en calculant le rendement de la guerre qui ventripotent dans la vie
et comptent et comptent leurs écus je dresserai le monument
qui leur convient
avec mes pieds, avec mes poings
sur leurs faux-plis, des marques de honte et de boue
https://youtu.be/2KGI5Z1HL_g - joan baez
1954 - 1959
sur une musique de claude vence
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A TUTTI I RAGAZZI A tutti i ragazzi
che son partiti con lo zaino in
spalla
che hanno pianto con lo zaino in
spalla nè di bronzo che diventa verde
sotto l'acuto morso del tempo
SUBITO
SEGNATO da uno sparo
dove sul corpo che cade coi piedi al caldo sotto la scrivania a calcolare i profitti della guerra
che han voluta
che vivono panzuti erigerò un monumento
come loro si deve
con calci e pugni
alle loro grinze
Schlague
-
barra d'acciaio avvolta da
nervi di bue intrecciati LUNGA circa un metro. sostantivo di origine tedesca SCHLAGEN = COLPIRE - PICCHIARE - SCONFIGGERE |
Un de plus Un de plus Un sans raison Mais puisque les autres Se posent les questions des autres Et leur répondent avec les mots des autres Que faire d’autre Que d’écrire comme les autres Et d’hésiter De répéter Et de chercher De rechercher De pas trouver De s’emmerder Et de se dire ça sert à rien Il vaudrait mieux gagner sa vie Mais ma vie, je l’ai, moi, ma vie J’ai pas besoin de la gagner C’est pas un problème du tout La seule chose qui en soit pas un C’est tout le reste les problèmes Mais ils sont tous déjà posés Ils se sont tous interrogés Sur tous les plus petits sujets Alors moi qu’est-ce qu’il me reste Ils ont pris tous les mots commodes Les beaux mots à faire du verbe Les écumants, les chauds, les gros Les cieux, les astres , les lanternes Et ces brutes molles de vagues Ragent rongent les rochers rouges C’est plein de ténèbres et de cris C’est plein de sang et plein de sexe Plein de ventouses et de rubis Alors moi qu’est-ce qu’il me reste Faut-il me demander sans bruit Et sans écrire et sans dormir Faut-il que je cherche pour moi Sans le dire , même au concierge Au nain qui court sous mon plancher Au papaouteur dans ma poche Ni au curé de mon tiroir Faut-il faut-il que je me sonde Tout seul sans une soeur tourière Qui vous empoigne la quéquette Et vous larde comme un gendarme D’une lance à la vaseline Faut-il faut-il que je me fourre Une tige dans les naseaux Contre une urémie du cerveau Et que je voie couler mes mots Ils se sont tous interrogés Je n’ai plus droit à la parole Ils ont pris tous les beaux luisants Ils sont tous installés là-haut Où c’est la place des poètes Avec des lyres à pédale Avec des lyres à vapeur Avec des lyres à huit socs Et des Pégase à réacteur J’ai pas le plus petit sujet J’ai plus que les mots les plus plats Tous les mots cons tous les mollets J’ai plus que me moi le la les J’ai plus que du dont qui quoi qu’est-ce Qu’est, elle et lui, qu’eux nous vous ni Comment voulez-vous que je fasse Un poème avec ces mots-là ? Eh ben tant pis j’en ferai pas. 1993 |
Uno di più Uno di più Uno senza ragione Ma poiché gli altri Si pongono le domande degli altri E rispondono loro con le parole degli altri Che altro fare Che scrivere, come gli altri Ed esitare E ripetere E cercare E ricercare E non trovare E annoiarsi E dire che non serve a niente Sarebbe meglio guadagnarsi da vivere Ma la mia vita, ce l'ho, io, la mia vita Non ho bisogno di guadagnarla Non è un problema per niente La sola cosa che rimane È tutto il resto, i problemi Ma essi sono tutti già posti Essi si sono tutti interrogati Sui minimi argomenti Allora a me cosa resta Essi hanno adoperato tutte le parole comode Le parole belle per fare il discorso Quelle spumeggianti, quelle calde, le grosse I cieli, gli astri, i lampioni E queste bestione molli delle onde Arrabbiate scavano le rocce rosse ~ pieno di tenebra e di urla E pieno di sangue e pieno di sesso Pieno di ventose e di rubini Allora a me cosa resta Bisogna domandarmi senza rumore E senza scrivere e senza dormire Bisogna che io cerchi per me Senza dirlo, neppure al portiere Al nano che corre sul mio pavimento Al brontolone nella mia tasca Né al prete del mio cassetto Bisogna bisogna che io mi scruti Solo senza una suora guardiana Che impugni il pisello E vi molesti come un gendarme Con una lancia alla vasellina Bisogna bisogna che mi ficchi Un tronco nelle narici Contro una uremia al cervello E che io veda scorrere le mie parole Essi si sono tutti interrogati lo non ho diritto alla parola Essi hanno preso tutte quelle splendenti Essi sono installati là in alto Dove è il posto dei poeti Con delle lire a pedale Con delle lire a vapore .. Con delle lire a otto vomeri E dei pegasi a reazione Non ho il più piccolo soggetto Non ho che le parole più vili Tutte le parole meno tutte quelle fiacche lo non ho più che mi io le la i lo non ho più che di cui chi che che cosa C'è, lei e lui, che loro noi voi né Come volete che io faccia Un poema con queste parole? Ebbene tanto peggio non lo farò. 1993 |
C'era una lampada di rame Che bruciava da tanti anni C'era uno specchio incantato Che rifletteva il volto Il volto che si avrebbe Sul letto dorato della morte C'era un libro di cuoio azzurro Dove s'incontravano il cielo e la terra L'acqua, il fuoco, i tredici misteri Una clessidra scandiva il tempo Con il suo ago di polvere C'era una pesante serratura Che affondava il suo duro morso Nella porta di solida quercia Che chiude la torre in eterno Sulla camera rotonda, la tavola La volta di calce, la finestra Dai vetri tappati di piombo E i topi si arrampicavano sull'edera Che circondava la torre di pietra Dove il sole non filtrava più Era davvero orribilmente romantico. |
Y avait une lampe de cuivre Qui brulait depuis des années Y avait un miroir enchanté Et l'on y voyait le visage Le visage que l'on aurait Sur le lit doré de la mort Y avait un livre de cuir bleu Où tenaient le ciel et la terre L'eau, le feu, les treize mystères Un sablier filait le temps Sur son aiguille de poussière Y avait une lourde serrure Qui crochait sa dure morsure A la porte de chene épais Fermant la tour à tout jamais Sur la chambre ronde, la table La voute de chaux, la fenetre Aux verres enchassés de plomb Et les rats grimpaient dans le lierre Tout autour de la tour de pierre Où le soleil ne venait plus C'était vraiment horriblement romantique. 1951-1953 |
Perché
vivo Per la gamba gialla D'una donna bionda Appoggiata al muro In pieno sole Per la vela gonfia Di un battello del porto Per l'ombra delle tende Il caffè ghiacciato Che si beve con la cannuccia per toccare la sabbia Vedere il fondo dell'acqua Che diventa così azzurro Che discende tanto in basso Con i calmi pesci Pascolanti sul fondo Che si librano sopra I capelli delle alghe Come uccelli lenti Come uccelli azzurri perché vivo Perché è bello. da non vorrei crepare |
Pourquoi que je vis Pour la jambe jaune D'une femme blonde Appuyée au mur Sous le plein soleil Pour la voile ronde D'un pointu du port Pour l'ombre des stores Le café glacé Qu'on boit dans un tube Pour toucher le sable Voir le fond de l'eau Qui devient si bleu Qui descend si bas Avec les poissons Les calmes poissons Ils paissent le fond Volent au-dessus Des algues cheveux Comme zoizeaux lents Comme zoizeaux bleus Pourquoi que je vis Parce que c'est joli |
Mozart avec nous Au temps des dorures et des falbalas Les marquis frivoles et les marquises au frais minois Pour un menuet timide Esquissaient trois petits pas Grâces envolées, vieux airs du passé Clavecin fragile aux résonances d'autrefois Un gosse à perruque blanche A fait danser tous ces gens-là Cha cha cha, cha cha cha, non tu n'existais pas encore Cha cha cha, cha cha cha, le Brésil n'en était pas là Douce mélodie qui fit cent fois le tour du monde Et que Mozart a négligé d'agrémenter de quelques cha cha cha Sur ton rythme gai dansez les brunes et les blond' En oubliant le temps bien proche où pianotaient vos petits doigts Cha cha cha, cha cha cha, c'est votre vieille Marche Turque Cha cha cha, cha cha cha, venez marquise, écouter ça! Tout près d'Istanbul, sous les pergolas Tous les jeunes Turcs s'en vont danser le cha cha cha Et la fraîche odeur des roses Vient parfumer leurs ébats Sous le ciel troublant des nuits de gala Quand un beau danseur serre un fille entre ses bras Dans les yeux de sa compagne Il sait ce qu'il trouvera Cha cha cha, cha cha cha, ce gai refrain qui nous enivre Cha cha cha, cha cha cha, et qui jamais ne finira Que ce soit Rio, Paris, New York, les Dardanelles On ne peut résister longtemps quand on entend venir le cha cha cha Rythme tropical aux senteurs d'ambre et de cannelle Emporte-nous bien loin de tout dans l'allégresse et dans la joie Cha cha cha, cha cha cha, nuits étoilées sur le Bosphore Cha cha cha, cha cha cha, drôl' de truc turc que ce truc-là Cha cha cha, cha cha cha, ah non vraiment, on n'est pas forts Cha cha cha, cha cha cha, Mozart ne méritait pas ça Mais faut bien vi-i-ivre . https://youtu.be/c-0eYIN_ecw MOZART AVEC NOUS - CANTA BV |
La vita, è come un dente All’inizio non ci si pensa Felici di masticare Ma poi ecco che d’improvviso si guasta Fa male, e preoccupati Lo si cura non senza fastidi E per essere veramente guariti Bisogna strapparla, la vita. ... La vie, c’est comme une dent D’abord on y a pas pensé On s’est contenté de mâcher Et puis ça se gâte soudain Ça vous fait mal, et on y tient Et on la soigne et les soucis Et pour qu’on soit vraiment guéri Il faut vous l’arracher, la vie je voudrais pas crever - 1966 |
boris Vian, réputé pessimiste, adorait l'absurde, la fête et le jeu. Il est aussi l'inventeur de systèmes et de mots parmi lesquels figure le « peignophone », un instrument de musique composé d'un peigne et d'une feuille de papier à cigarettes dont il jouait au lycéenote, ainsi que le piano-cocktail, instrument imaginaire destiné à fournir de la musique et des boissons en même temps. Pendant quinze ans, il a aussi milité en faveur du jazz, qu'il a commencé à pratiquer dès 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans des journaux comme Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz. Il a aussi créé 48 émissions radiophoniques Jazz in Paris, dont les textes, en anglais et en français étaient destinés à une radio new-yorkaise et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996. Son œuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, a été saluée par la jeunesse dès les années 1960-1970. L'Écume des jours en particulier, avec ses jeux de mots et ses personnages à clef, a fait de lui un véritable mythe. Il est désormais un classique qu'on étudie dans les collèges. Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis. bonosbones |
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testo per bambini scritto nel 1958 fb/bv 8.9.2020 |
Cha cha cha du loup Nous n'irons pas dans le bois Puisque le loup n'y est pas Nous n'irons pas dans la rue Puisque le loup n'y est plus Nous n'irons pas dans les prés Puisque le loup n'y est jamais Mais si vous voulez voir le loup Venez, venez, rentrons chez nous |
Les oiseaux sont responsables de trois au moins des grandes malédictions qui pèsent sur l'homme. Ils lui ont donné le désir de grimper aux arbres, celui de voler, celui de chanter ... ... Alors, quand on pense à l'Everest, aux fusées et aux prolongements naturels de ces suggestions habilement introduites dans la cervelle de quelques primitifs par le bec pointu d'un archéoptéryx gloussant, on s'en prend un peu aux oiseaux, et l'on voudrait qu'ils soient presque muets, qu'ils ne quittent pas le sol et qu'ils nichent sous des pierres. - Chose désespérante, la nature a pensé à tout. Il en est qui remplissent ces conditions; ce sont des oiseaux d'une espèce un peu particulière : les crapauds - en avant la zizique - fb/bv - 2020 |
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